Comprendre & Aider les élèves en difficulté d'apprentissage intégrés en classe régulière
Primaire
À propos de moi...
Dans le texte qui suit, vous trouverez mes motivations qui m'ont poussé à créer se site internet.
D’abord, je suis une étudiante originaire d’une petite région (Abitibi-Témiscaminque) dont j’ai dû quitter l’instant d’un baccalauréat (qui n’est pas encore terminé) pour m’emparer de la grande ville de Montréal. J’ai quitté ma ville natale pour la Métropole, et ainsi, réaliser un rêve, celui d’aider les enfants ayant de difficultés d’apprentissage. Mon petit coin de paradis ne m’offrait pas cette opportunité. J’ai tout de même décidé de foncer dans une nouvelle aventure!
Toute jeune, je m’apercevais de mes difficultés d’apprentissage et parfois même de celles des autres. Ce sentiment de déshonneur et d’humiliation qui me traversait l'esprit ne me donnait pas envie de demander de l’aide. J'ai plutôt fait semblant d’être bonne, de comprendre, d’être allumée ou d’être intelligente. Un jour, ça m’a rattrapée. C’est à ce moment que j’ai regretté de ne jamais avoir levé la main pour poser une question ou de m'être levée pour aller voir mon enseignante et lui dire que je ne comprenais pas. Pourtant, je voulais plus que tout. Je redoublais d’efforts, de persévérance et de motivation. Toutefois, les efforts ne portaient pas leurs fruits. La plupart des gens autour de moi réussissaient, et ce, très bien et même sans efforts. Ça me fâchait. Je cachais toute cette colère en moi et encore une fois, je faisais semblant, semblant d’avoir réussi, comme eux, comme tout le monde.
Un jour, mon enseignante se rendit compte de certaines de mes difficultés, elle aborda le sujet avec moi ainsi qu'avec mes parents. J’ai eu la chance d’avoir une merveilleuse enseignante qui a su m'apporter le soutien nécessaire en lien avec mes difficultés, et ce, en toute discrétion. À ce moment, les difficultés d’apprentissage n’étaient pas comme aujourd’hui, c’est-à-dire qu’il n’était pas reconnu et il n'existait pas beaucoup de services offert à l'intérieur de l'école. Les diagnostics se faisaient rares.
Ainsi, j’ai poursuivi ma scolarisation. J’avais un tuteur en français et un autre en mathématique, et ce, à l’extérieur des heures de classe. C’était difficile, mais j’étais motivée et je voulais persévérer.
J’ai toujours su que je voulais travailler avec des enfants, mais à cet instant, il a été évident pour moi que je voulais faire plus que cela.
Maintenant, je veux être celle qui entrevoit des réussites et non les échecs, peu importe les difficultés à surmonter et les moyens à entreprendre. Je veux voir des enfants persévérants et fiers de leurs accomplissements et de leurs réalisations.
Enfin, en voilà un peu plus sur moi. Je m’appelle Audrey-Ann Viger, étudiante au baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire en 3e année à l’Université de Montréal.
